Arrêtons les hausses!

Depuis 2006, les hausses des frais de scolarité ont atteint jusqu’à 71 pour cent. Les libéraux viennent d’annoncer qu’ils augmenteront encore pendant au moins quatre ans. À la fin de ce nouveau cadre, les frais de scolarité auront augmenté jusqu’à 108 pour cent sous le gouvernement libéral! Lorsque la première ministre, Kathleen Wynne, et le ministre de la Formation et des Collèges et Universités, Brad Duguid, faisaient leurs études, ils payaient moins de 850 $ en frais de scolarité. Selon leur nouveau plan, les étudiantes et étudiants devront payer en moyenne plus de 8 000 $ en frais de scolarité. Dites à Kathleen Wynne et à Brad Duguid : « Assez, c’est assez ». Arrêtons les hausses!

Coalition BdG

Tiré du site du Bureau des Gouverneurs (BdG), ils sont confié les responsabilités portant sur “la gouvernance et l’administration globale de l’Université d’Ottawa. Cela signifie qu’il prend les décisions financières et qu’il établit les règlements jugés nécessaires pour assurer la saine gestion de l’Université.” Car il s’agit du corps décisionnel la plus importante de l’Université, les décisions prises par le BdG affectent l’expérience étudiant par une variété de moyens. Le plus récent, cet été le BdG a décidé de hausser les frais de scolarité pour la 10e année consécutive, ce qui crée plus de barrières d’accès à une éducation postsecondaire, que ce soit pour les étudiants de premier cycle ou des cycles supérieurs, domestiques ou internationaux. Ceci a contribué à rendre l’Université d’Ottawa (parmi d’autres universités en Ontario) l’une des plus coûteux dans le pays. Les décisions financières prises par le BdG sont faites dans un optique « d’éviter un déficit », tout en négligeant les décisions qui priorisent les étudiants. Ce manquement est consistent vu la représentation inadéquate au BdG. Le BdG est composé des membres de la communauté, le Président d’assemblée Robert Giroux, le Président universitaire Allan Rock, quatre professeurs, trois étudiants et deux membre du personnel de soutien, pour un total de 32 membres. Les membres du BdG travaillent de manière indépendante sans considération sérieux de leurs pairs et agissent sans règlementation définie. La Coalition du Bureau des Gouverneurs (CBdG) est un comité composé des représentants des groupes suivants : uOttawa Sans Fossiles, Access to Justice, l’Association des professeur.e.s à temps partiel de l’Université d’Ottawa, la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa et la GSAÉD, ainsi que d’autres groupes ayant des revendications. Son but est d’être capable d’influencer de manière positive le BdG et, comme résultat, d’améliorer l’expérience étudiante à l’Université d’Ottawa. À cette fin, les buts de la CBdG comprennent, entre autres, réduire les frais de scolarité, les frais pour la période postprogramme et les frais pour les étudiants internationaux; gagner de la représentation étudiante au BdG; avancer un modèle de prise de décision plus démocratique au sein du BdG. Cette anneé, le CBdG aimerait mobiliser la population étudiante afin de tenir le BdG redevable envers celle-ci, la vraie partie prenante. Si vous aimerez en apprendre plus ou si vous voulez contribuer à créer du changement tangible et améliorer la vie étudiante sur le campus, veuillez contacter Chloe (action@sfuo.ca) ou Lindsey Thomson (externe@gsaed.ca).

L’éducation est un droit

 
  • Promouvoir une éducation post-secondaire qui est accessible, financée publiquement et de haute qualité. Ceci inclut l’élimination des frais de scolarité pour les étudiants domestiques et internationaux, à tous les niveaux d’éducation post-secondaire
  • Adresser d’autres barrières systémiques et structurelles à l’éducation post-secondaire en améliorant l’aide financière. Certains exemples inclus : l’élimination de l’intérêt sur les prêts étudiants, agrandir les critères d’admissibilité pour le RAFEO et la redistribution des crédits d’impôts vers des bourses basées sur le besoin.
  • Assurer une éducation post-secondaire de qualité en améliorant le ratio étudiant·e/professeur·e, l’accès à la faculté de recherche et le financement des étudiants et professeurs, soutenant des environnements de travail équitable, sécuritaire et de qualité pour tous les travailleurs sur le campus, exiger des politiques équitables et accessibles, centrées sur les principes de gouvernance collégiale.
 
  • Démontrer notre solidarité en exigeant que le gouvernement fédéral reconnaisse ses obligations de traité et assure l’accès à une éducation de qualité pour tous les peuples Autochtones. Ceci implique, à un minimum, l’élimination du plafond de financement pour le Programme de soutien aux étudiants de niveau postsecondaire et le rendre accessible pour tou·te·s les étudiant·e·s éligibles.

Libérer les sciences

Les scientifiques et leurs programmes de recherche souffrent de plus en plus de sous-financement, ce qui empêche leurs découvertes d’atteindre le public. Les politiques du gouvernement conservateur ont bloqué l’accès du public au savoir, affaiblit la législation basée sur les faits, et augmenté l’influence commerciale dans nos campus et dans notre recherche. La GSAÉD travail auprès de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants pour développer une campagne Libérer les sciences pour souligner les effets négatifs que ces politiques ont sur les étudiant.e.s et la santé de nos systèmes d’apprentissage. Nous visons à sensibiliser les étudiant.e.s diplomé.e.s à l’accès libre à la recherche, car leur travail peut être le plus directement affecté. Pour vous impliqué dans la campagne, contactez Lindsey Thomson, la Commissaire aux affaires externes. Nous travaillons aussi avec Evidence for Democracy. On vise à : Défendre contre la corporatization des campus et de la recherche universitaire. Les instituts postsecondaires publics sont responsables d’offrir de la recherche de haute qualité et dans l’intérêt public. Cette responsabilité inclut le droit des chercheur·euse·s académiques d’exercer de la recherche indépendante et sans influence ni restrictions de la part du gouvernement et du secteur privé. Soutenir l’accès public au savoir en exigeant que tout données scientifiques gouvernemental soit accessibles au public et que tous les scientifiques et chercheur·euse·s soient libres de diffuser leurs données sans restrictions gouvernementales, que Bibliothèque et Archives Canada soient financées adéquatement et demeurent entièrement public, que Statistique Canada rétablisse l’aspect obligatoire du formulaire long du Recensement et augmente le financement vers les programmes qui mesurent l’impact de l’endettement étudiant, le taux de diplomation et la satisfaction des demandes du marché du travail. S’opposer à l’élimination de financement de recherche scientifique qui est «politiquement dérangeants » et à l’organisation des administrations des conseils subventionnaires. Éliminer l’affectation de fonds réservés dans le cadre de stratégies ciblées au sein du Conseil de recherché en sciences humaine (CRSH), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et l’Institut de recherche en santé du Canada. Attribuer le financement pour la recherche selon le mérite académique, déterminé par un processus de révision par les paires. ACTIVITIÉS TROISIÈME ÉDITION DE BROUES SCIENTIFIQUES Pour cet évènement spécial portant sur l’élection fédéral, nous avions trois présentations: Robert Ramsay, agent professionnel pour l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université. L’ACPPU est le porte-parole national de plus de 68 000 membres du personnel académique et général en poste dans plus de 120 collèges et universités au Canada. Katie Gibbs, Executive Director de l’organisme Evidence for Democracy. E4D est l’organisme de premier plan axée sur les faits, non partisane et sans but lucratif à promouvoir l’utilisation transparente des données probantes dans les décisions du gouvernement au Canada. Christina Muehlberger, Porte-parole du Caucus national des 2e et 3e cycles de la Fédération canadienne des étuidantes et étudiants. Ce caucus représente 60,000 étudiants aux cycles supérieurs sur 31 campuses à travers le Canada. DEUXIÈME ÉDITION DE BROUES SCIENTIFIQUES Venez vous joindre à nous pour la deuxième édition de la série de conférences Broues scientifiques pour prendre une bière et de la bouffe en jasant de l’importance de rendre la science accessible! Ceci fait partie de la campagne Libérer les sciences, qui vise à sensibiliser les étudiants des cycles supérieurs à l’enjeu de la recherche accessible au public. Exigeons des politiques scientifiques indépendantes qui priorisent avant tout l’intérêt public! Notre deuxième présentateur, Robert Ramsay, est agent professionnel pour l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université. L’ACPPU est le porte-parole national de plus de 68 000 membres du personnel académique et général en poste dans plus de 120 collèges et universités au Canada. Pour plus d’information sur l’événement, consultez la page facebook de l’événement! PREMIÈRE ÉDITION DE BROUES SCIENTIFIQUES Venez vous joindre à nous pour la première série de conférences Broues scientifiques pour prendre une bière et de la bouffe en jasant de l’importance de rendre la science accessible! Ceci fait partie de la campagne Libérer les sciences, qui vise à sensibiliser les étudiants des cycles supérieurs à l’enjeu de la recherche accessible au public. Notre première présentatrice, Nadine Wiper-Bergeron, est membre de la faculté au Département de Médicine cellulaire & moléculaire à l’Université d’Ottawa. Sa recherche porte sur la compréhension de la transformation des cellules souches en cellules de gras, os et muscles. Pour plus d’information sur l’évènement, consultez la page facebook de l’évènement!

Repensons les services de garde

Notre but est de :
  • Promouvoir un système de service garde universel qui répond aux besoins des parents. Ceci inclut l’élimination des frais d’usagers et une augmentation massive de service de garde à but non lucratif avec des nombres de place réglementés dans tous les quartiers – mais surtout ceux avec des institutions postsecondaires.
  • Mettre de la pression sur l’Université d’Ottawa pour qu’elle offre un service de garde pour les étudiant·e·s, professeur·e·s et personnel qui en ont le plus besoin. Exiger que la ville d’Ottawa augmente leur engagement auprès des étudiant·e·s des cycles supérieurs en leur permettant d’accéder aux placements de garde subventionnés et pousser le gouvernement de l’Ontario à créer un système de service de garde universel, semblable à celui du Québec et ultimement d’établir un système national, universel de service de garde au Canada.
  • Défendre le droit fondamental d’allaitement maternel en tout temps et lieu ainsi que de reconnaître qu’il existe une stigmatisation sociale, des réalités culturelles et personnelles, des pratiques institutionnelles et menaces d’harcèlement qui rend l’allaitement en public irréaliste pour plusieurs et qu’on soutienne la création de salles d’allaitement sur campus qui sont propres, confortables et accessibles.
En partenariat avec des groupes sociaux à travers le Canada,  la GSAÉD urge le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux de repenser la gestion et le financement des services de garde. Pour de plus ample information, visionnez le vidéo ci-bas et consultez le site Repensons les services de garde.

Transport en commun, villes vivables

Notre but est de:
  • Faire la promotion du transport en commun pour les étudiant dans la ville d’Ottawa par la préconisation d’un laissez-passer universel plus abordable, pour un accord avec le STO et le OC Transpo pour les étudiant·e·s qui habitent au Québec pour qu’ils et qu’elles puissent profiter des avantages du laissez-passer universel, pour plus de routes directes pour et entre les campus des établissements d’enseignement postsecondaire dans la ville et pour la création d’une option pendant l’été pour les étudiant·e·s et de l’enlèvement de la limite d’âge des laissez-passer universel.
  • Assurer que l’accès sécuritaire et confortable aux rues pour les piétons, les cyclistes et les utilisateurs du transport en commun de tous âges et capacités ne soit pas une réflexion, mais une partie intégrale du processus de planification pour la construction, le rééquipement et l’entretien de toutes les routes. Ceci inclut préconiser « Complete Streets » pour la ville d’Ottawa et pour une stratégie à l’échelle provinciale pour le transport en commun accessible et abordable.

uOttawa sans fossiles

uOttawa Sans Fossiles est une campagne qui pousse l’université d’Ottawa à désinvestir des compagnies de combustibles fossiles. Le désinvestissement est l’inverse d’investissement – le fait d’enlever des investissements des bourses, des obligations ou des fonds. Le désinvestissement des carburants fossiles spécifiquement est la demande que les institutions déplacent leurs investissements actuellement en compagnies de pétrol, de charbon de gaz pour raisons à la fois morales et financières. La GSAÉD soutien cette cause et oeuvre dans la campagne en partenariat avec d’autres acteurs sur le campus de l’Université d’Ottawa. Lire le rapport « Plaidoyer en faveur du désinvestissement descombustibles fossiles à l’Université d’Ottawa » de uOttawa sans fossiles ici. Voir la déclaration de désinvestissement de la GSAÉD de la part de notre institution financière: